Aux yeux de cette entraîneuse de Terre-Neuve-et-Labrador, son rôle de bénévole auprès d’OS est tout aussi important que ses études en médecine

À l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, qui se déroule du 19 au 25 avril, nous remercions nos 22 000 bénévoles de partout au Canada en présentant certaines de leurs histoires. Leur soutien indéfectible aide les athlètes d’Olympiques spéciaux et leurs familles à acquérir la confiance, la détermination et la force de relever tous les défis, dans le sport comme dans la vie.

NOUS VOUS PRÉSENTONS MELISSA TOBIN

Melissa Tobin smiles for a photo with an athlete on a soccer field
Melissa Tobin (à droite) et une de ses athlètes d’Olympiques spéciaux Terre-Neuve-et-Labrador.

Quand Melissa Tobin a commencé ses études en médecine l’année dernière, il n’était pas question qu’elle abandonne son rôle d’entraîneuse en chef de l’équipe de natation d’Olympiques spéciaux Terre-Neuve-et-Labrador – Mount Pearl.

La jeune femme de 23 ans savait que sa première année d’études à la faculté de médecine de l’Université Memorial de Terre-Neuve accaparerait une grande part de son temps, mais ne souhaitait pas sacrifier ses séances de natation du lundi soir, qui étaient tout aussi importantes à ses yeux. 

« J’attends nos entraînements avec autant d’impatience que les athlètes », confie-t-elle. « C’est mon soir de semaine préféré. »

Melissa a commencé à faire du bénévolat en 12e année, après avoir terminé le programme de natation de compétition offert à son école secondaire.

« Je me suis retrouvée avec beaucoup de temps libre et ne savais pas vraiment quoi en faire », se souvient-elle.

Elle a donc décidé de communiquer avec Olympiques spéciaux Terre-Neuve-et-Labrador pour commencer à faire du bénévolat au club de Mount Pearl. Aujourd’hui, en plus d’être entraîneuse en chef de natation, Melissa est entraîneuse en chef de bocce l’été.

« Je n’ai jamais imaginé jouer le rôle que je joue maintenant, vivre tous ses moments inoubliables et me faire autant d’amis », souligne Melissa. « Cela a changé ma vie. »

Si Olympiques spéciaux l’a aidée à perfectionner ses compétences en leadership et à prendre confiance, c’est davantage pour les moments attendrissants et le sentiment de bien-être que lui apporte l’expérience qu’elle s’implique chaque semaine.

« Je fais du bénévolat pour les sourires et les rires », affirme-t-elle. « Même si l’on vit la pire journée de sa vie, il suffit d’entrer dans la piscine et de voir tous les athlètes souriants qui se donnent des high-fives pour oublier tous ses tracas. »

L’année dernière, dans le but de soutenir davantage d’athlètes de sa province, Melissa a présenté une demande de subvention dans le cadre des programmes de subvention de service communautaire Passion en action du Prix international du Duc d’Édimbourg et #JeunesEnAction pour organiser un camp de natation d’Olympiques spéciaux. Elle a reçu 3 000 dollars pour mettre sur pied le Sunshine Swim Camp à St. John’s, auquel ont participé 18 athlètes et 13 jeunes entraîneurs.

À ce camp de natation, Melissa a aidé une athlète à mettre la tête sous l’eau pour la première fois.

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« Nous avions travaillé ensemble toute la fin de semaine, car nous savions que ses techniques de nage s’amélioreraient énormément dès qu’elle réussirait à mettre la tête sous l’eau », raconte-t-elle. « À la fin du camp, l’athlète nageait la tête sous l’eau. C’était impressionnant, en particulier pour les entraîneurs qui l’ont vu réussir et faire des progrès. »

Melissa a par la suite présenté une deuxième demande de subvention pour organiser un nouveau camp et a reçu 15 000 dollars. Elle compte organiser le prochain Sunshine Swim Camp au Labrador à l’automne et y accueillir plus d’athlètes de partout dans la province. 
 

L’entraîneuse a également trouvé des moyens d’intégrer Olympiques spéciaux à ses études.

Par exemple, elle invite des athlètes à donner des présentations dans ses cours, ce qui a incité 10 autres étudiants à devenir bénévoles.

« Je ne peux pas imaginer ma vie sans Olympiques spéciaux », souligne Melissa. « Je fais du bénévolat, mais je n’ai pas du tout l’impression de travailler. »

« Je peux enseigner beaucoup de choses aux athlètes, mais je pense que j’apprends tout autant d’eux en matière d’empathie, de patience et de bonté. »