AUJOURD’HUI, NOUS FÊTONS NOS MAMANS!
Un grand merci aux mamans d’Olympiques spéciaux de partout au pays : à celles qui inscrivent leurs enfants aux programmes sportifs, à celles qui accompagnent leurs athlètes aux séances d’entraînement et à celles qui les encouragent depuis les gradins.
En l’honneur de la fête des Mères, nous nous sommes entretenus avec des mères canadiennes sur ce que signifie élever un enfant ayant une déficience intellectuelle et sur la façon dont le sport a transformé la vie de leur enfant ainsi que de leur famille.
Toutes les mères souhaitent que leur enfant soit inclus. Faites un don au nom de toutes les mamans aujourd’hui.
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Tracey Demeulenaere
Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard)
• Entraîneuse du programme Enfant actif, Olympiques spéciaux Île-du-Prince-Édouard
• Mère de Naomi, 9 ans, jeune bénévole du programme Enfant actif; de Kelsey, 6 ans, athlète du programme Enfant actif; et de Renee, 2 ans, meneuse de claque officielle
• Son époux, Mike, participe à la Course au flambeau des agents de la paix à Charlottetown
Quelles étaient vos attentes par rapport à la vie de mère?
Je voulais que mes enfants soient très bien habillés, qu’ils aient les mains et le visage propres et que leurs cheveux soient parfaitement bien coiffés. Je voulais que mes enfants invitent des amis à jouer et aller faire l’épicerie après avoir pris ma douche et m’être accordé le temps de me coiffer et me maquiller tout cela en menant une carrière exigeante en tant qu’hygiéniste dentaire. En fin de compte, je rêvais en couleurs! La réalité, c’est que je lave mes cheveux tous les quatre jours, je me couche souvent sans m’être démaquillée et on dirait qu’une tornade est passée dans ma maison (et ça, c’est une bonne journée). La plupart du temps, nous rions de la situation et continuons à vivre; nous nous en portons mieux ainsi. Mes attentes de la vie de mère ont beaucoup changé, mais j’ai appris qu’il est beaucoup plus facile de ne pas se laisser abattre.
Aviez-vous des craintes sachant que vous étiez la mère d’un enfant ayant une déficience intellectuelle?
Lorsque nous avons appris que notre deuxième enfant, notre petite fille, serait trisomique, j’étais bouleversée. J’avais peur de ne pas être à la hauteur pour cette petite fille qui avait tant besoin de moi. J’avais peur de ne pas pouvoir y arriver. J’avais peur (et j’ai encore peur) de la façon dont certaines personnes de la société la traiteraient, mais selon ce que j’ai vécu, la PLUPART des gens sont gentils et accommodants. Chaque fois que nous avons été confrontés à de l’ignorance, cela a été attribuable à un manque de compréhension ou simplement parce que les gens ne savaient pas quoi dire.
Nous nous sommes rendu compte que c’est en nous entourant de gens qui aiment et appuient Kelsey et de personnes qui vivent une situation semblable à la nôtre que nous avons pu créer un environnement favorable et réconfortant. Plusieurs de nos amis proches sont aussi parents d’enfants qui ont le syndrome de Down. Nous avons rencontré tellement de familles formidables grâce à la communauté d’Olympiques spéciaux, des gens qui comprennent les défis auxquels nous faisons face et qui sont toujours présents pour nous écouter et donner des conseils.
Teresa Bowen
Mississauga (Ontario)
• Mère de trois enfants
• Son fils cadet Bradley, 20 ans, a remporté une médaille de bronze aux Jeux mondiaux 2019 d’Olympiques spéciaux à Abou Dhabi
Aviez-vous des craintes sachant que vous étiez la mère d’un enfant ayant une déficience intellectuelle?
Lorsque nous avons reçu le diagnostic de Bradley, j’ai pleuré et j’avais peur pour son avenir. Je pensais être la seule à vivre cette situation. Au fil du temps et en fréquentant les écoles et les clubs de sports, je me suis rendu compte que je n’étais pas toute seule dans ma situation et que plusieurs parents doivent composer avec des déficiences beaucoup plus sévères. En y repensant aujourd’hui, je réalise que j’avais peur de l’inconnu parce que je ne connaissais personne ayant un enfant handicapé. Chez moi, on fait beaucoup de sports! Je remercie le professeur du secondaire qui nous a parlé d’Olympiques spéciaux il y a cinq ans! C’est la meilleure chose que nous ayons faite pour Brad.
Quelle a été l’incidence d’Olympiques spéciaux sur vous en tant que mère?
Je ne peux que dire de bonnes choses sur Olympiques spéciaux et sur ce que le mouvement m’a apporté en tant que parent. Olympiques spéciaux permet de se lier d’amitié avec d’autres parents qui peuvent nous donner des conseils, avec qui rire des commentaires ou des gestes de notre enfant, ou de simplement rencontrer une famille vivant les mêmes difficultés, et cela nous rend heureux en même temps. Il est difficile pour moi de vous décrire le sentiment que je ressens lorsque je vois mon enfant sourire et socialiser avec ses coéquipiers et entraîneurs. Lorsque vous le voyez discuter, dire des blagues, se faire des amis, parler de ses projets d’aller à Wonderland, regarder des films, des matchs de hockey et des vedettes de la WWE, vous vous dites alors « Cet enfant va bien s’en sortir ». En tant que maman, Olympiques spéciaux m’a aidée autant qu’il a aidé mon fils. Nous nous sentons tous les deux confiants et fiers.
Joanne Thom
Cranbrook (Colombie-Britannique)
• Entraîneuse bénévole d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique depuis près de 30 ans
• Sa fille Erin, 40 ans, a participé à plusieurs Jeux mondiaux d’Olympiques spéciaux en ski alpin et au golf
What were your expectations of motherhood?
I don’t know that I had any expectations, I guess maybe the dream that everything would be perfect but that, as we all know, is unrealistic.
Quelles étaient vos attentes par rapport à la vie de mère?
Je ne crois pas avoir eu des attentes, mais plutôt le rêve que tout soit parfait, j’imagine, mais cela est irréaliste comme nous le savons tous.
Margo Bissett
Edmonton (Alberta)
• Mère de deux enfants
• Son fils autiste Connor, 18 ans, nageur d’Olympiques spéciaux Alberta, a remporté une médaille d’or aux Jeux mondiaux 2019 d’Olympiques spéciaux à Abou Dhabi
Quelle a été l’incidence d’Olympiques spéciaux sur vous en tant que mère?
Quelle a été l’incidence d’Olympiques spéciaux sur vous en tant que mère?
Olympiques spéciaux m’a permis de faire la connaissance de nouveaux amis et de parler de nos enfants. J’ai rencontré des gens de partout au Canada et nous gardons toujours contact.
Comment est-ce d’être la mère de Connor?
Être la mère de Connor est fantastique! Il est gentil, attentionné, est un grand athlète et traite ses pairs avec gentillesse. Nous voyons que son langage s’améliore tous les jours et qu’il fait des choses avec originalité! Je pleure de joie quand je parle de lui! Voir Connor devenir un homme merveilleux remplit mon cœur de joie. Il a un excellent sens de l’humour et fait preuve de beaucoup de détermination au quotidien. Je ne pourrais pas en demander plus. Nous sommes des parents très choyés.
En faisant un don à Olympiques spéciaux Canada aujourd’hui, vous pouvez aider plus de mamans comme Tracey, Teresa, Joanne et Margo à se joindre à une communauté accueillante et solidaire.
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