Une bénévole du Manitoba tire tout autant plaisir, sinon plus, d’Olympiques spéciaux que les athlètes

À l’occasion de la Semaine de l’action bénévole, qui se déroule du 19 au 25 avril, nous remercions nos 22 000 bénévoles de partout au Canada en présentant certaines de leurs histoires. Leur soutien indéfectible aide les athlètes d’Olympiques spéciaux et leurs familles à acquérir la confiance, la détermination et la force de relever tous les défis, dans le sport comme dans la vie.

An athlete hugs coach Susan Altomare from behind at a bowling alley.
Coach Susan Altomare with one of her bowlers.

NOUS VOUS PRÉSENTONS SUSAN ALTOMARE

Susan Altomare, de Winnipeg, est bénévole d’Olympiques spéciaux Manitoba depuis 20 ans. D’abord bénévole à des événements, elle est devenue entraîneuse adjointe – et précieuse membre – du club de 5 quilles des Coronation Comets. Susan est toujours prête à donner un coup de main, que ce soit dans le cadre du Festival du vin de Winnipeg, de compétitions sportives ou d’autres événements. C’est également avec un grand sourire et une attitude positive qu’elle s’adonne à son programme hebdomadaire d’Olympiques spéciaux.
 

1.    Quand et pourquoi avez-vous choisi de participer au mouvement d’Olympiques spéciaux? 
 

Il y a plus de 20 ans, j’ai commencé à faire du bénévolat pour le Festival du vin et de la bière de Winnipeg ainsi que divers événements d’Olympiques spéciaux, comme les rencontres d’athlétisme et les tournois de quilles, avec ma mère. C’est une organisation qui nous tenait à cœur, parce que mon cousin trisomique et sa mère participaient activement aux programmes d’Olympiques spéciaux.

J’ai tellement aimé mon expérience de bénévolat que j’ai décidé de consacrer plus de temps à Olympiques spéciaux lorsque j’ai pris ma retraite, il y a trois ans. Je suis devenue entraîneuse de 5 quilles au salon de quilles Coronation Lanes, à Winnipeg, et j’ai récemment pris part aux Jeux d’hiver d’Olympiques spéciaux Canada 2020 à Thunder Bay en tant qu’entraîneuse adjointe de l’équipe de 5 quilles du Manitoba.

2.    Quel est votre moment ou souvenir préféré d’Olympiques spéciaux? 

Un des plus beaux moments que j’ai vécu avec Olympiques spéciaux est lorsque j’ai fait du bénévolat à une rencontre d’athlétisme en plein air à Selkirk, au Manitoba.

Je devais chronométrer les coureurs quand ils franchissaient la ligne d’arrivée. Une athlète plus âgée faisait partie d’un groupe de cinq athlètes participant à l’épreuve du 400 mètres. Quatre des coureuses ont fait le tour de la piste et ont franchi la ligne d’arrivée assez facilement, mais la plus âgée avait visiblement de la difficulté. L’une de ces quatre dames est retournée sur la piste pour rejoindre l’athlète en difficulté, lui a donné la main et l’a aidée à franchir la ligne d’arrivée.

Pour moi, ce geste représentait le véritable sens de l’esprit sportif.

Tous les spectateurs avaient la larme à l’œil, moi y compris.

3.    Pourquoi d’autres personnes devraient-elles participer au mouvement?

Les bénévoles d’Olympiques spéciaux vivent une expérience positive qui fait véritablement chaud au cœur. Ils développent un esprit de camaraderie avec les athlètes, les entraîneurs, les bénévoles et les parents, et en viennent vite à éprouver un sentiment de joie et d’accomplissement.

Les athlètes et les parents nous témoignent une sincère reconnaissance. Et c’est là que l’on comprend le vrai sens de l’esprit sportif.

4.    En quoi Olympiques spéciaux a-t-il changé votre vie? 

Mon expérience à titre de bénévole et d’entraîneuse a fait de moi une personne plus empathique, patiente et compréhensive.

Je parviens maintenant à réfléchir rapidement et à trouver des solutions aux problèmes.

J’ai maintenant une image très claire de ce que signifie être un athlète d’Olympiques spéciaux et éprouve un grand bonheur à vivre les réussites des athlètes avec eux.

5.    Pourquoi faites-vous du bénévolat? 

Je fais du bénévolat, parce que cela me permet de vivre une expérience tout aussi enrichissante que celle des athlètes.