Les membres des équipes de basketball d’Équipe Canada d’Olympiques spéciaux ont su développer un fort esprit de camaraderie malgré la distance qui les sépare

Même s’iels évoluent sur des terrains dispersés aux quatre coins du pays, les membres des équipes de basketball d’Équipe Canada 2023 d’Olympiques spéciaux savent que leur incroyable esprit d’équipe constituera un atout.

En cette fin de pandémie, les membres d’Équipe Canada d’Olympiques spéciaux ont dû se soumettre à un processus de sélection tout à fait unique. Comme la COVID-19 a bouleversé le processus de qualification normal, les quotas d’athlètes ont été distribués en fonction du nombre d’inscriptions d’athlètes admissibles au sein de chaque section provinciale et territoriale. Ce sera donc une équipe véritablement pancanadienne qui concourra aux Jeux mondiaux d’Olympiques spéciaux 2023 à Berlin.

Megan Penno, chef du personnel d’entraînement de l’équipe féminine de basketball, se dit très impressionnée par la façon dont ses athlètes ont su développer un fort esprit d’équipe.

Megan Penno

« Notre équipe est très diversifiée (provenance des athlètes, fourchette d’âge, vie familiale, etc.), mais dès leur première rencontre, les athlètes ont complètement adhéré à l’idée de former une grande famille, d’accepter leurs différences et de se soutenir les unes les autres quoiqu’il arrive. »

L’athlète de la Colombie-Britannique Malachy Stewart explique qu’au début, il était un peu inquiet de se joindre à l’équipe masculine de basketball, car elle comptait des athlètes qu’il n’avait jamais rencontrés. Mais ces derniers n’ont pas tardé à trouver leur erre d’aller sur le terrain et se sont rapidement mis à échanger leurs coordonnées et à créer des poignées de main spéciales.

Malachy Stewart

« J’étais un peu nerveux. Il s’agissait de joueurs de haut niveau – qu’arrivera-t-il? Mais je me suis instantanément senti comme à la maison. C’était comme si nous étions des frères. Il n’y a aucun conflit ni quoi que ce soit. Nous nous entendons sur tous les points. C’est une équipe parfaite. Nous nous entendons tous très bien. »

L’Ontarienne Kaylee Legault indique qu’elle a vécu une situation semblable lors de son premier entraînement avec l’équipe féminine.

Bonnie-Jean Shade

« Nous avons une excellente équipe. Une chimie s’est installée dès que nous nous sommes rencontrées au premier camp d’entraînement. Et je sais que nous entretenons une solide relation et formons une équipe solide », ajoute-t-elle. « Je suis reconnaissante d’avoir la chance de rencontrer autant de gens différents de partout au pays, de pouvoir faire le sport que j’aime le plus et de représenter le Canada. »

En plus de nouer de nouvelles amitiés, les membres des deux équipes travaillent fort pour perfectionner leurs aptitudes en basketball.

William Shepard