Des athlètes et des entraîneurs d’OS Canada sélectionnés pour participer au Sommet mondial sur le leadership jeunesse

The team from Nova Scotia poses for a photo.
L’équipe de la Nouvelle-Écosse : (de gauche à droite) Lloyd, André et Brianna.

Un petit groupe d’athlètes et d’entraîneurs d’Olympiques spéciaux Canada ont été sélectionnés pour participer au Sommet mondial sur le leadership jeunesse d’Olympiques spéciaux 2019, qui aura lieu du 14 au 18 mars, à Abou Dhabi.

Deux équipes canadiennes de trois personnes, l’une de la Colombie-Britannique et l’autre de la Nouvelle-Écosse, se trouvent parmi les 40 délégations venues des quatre coins du globe pour recevoir une formation au leadership ainsi que les fonds nécessaires pour réaliser un projet en lien avec Olympiques spéciaux dans leurs collectivités. 

Pour se qualifier, chaque équipe, formée d’un jeune leader vivant avec une déficience intellectuelle, un autre pas et un mentor adulte, devait soumettre sa candidature, en exposant le projet qu’elle aimerait mener à bien dans sa collectivité.

L’ÉQUIPE DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE

LES MEMBRES :

  • Lloyd Boutillier, 46 ans, entraîneur des Sports unifiés et professeur d’éducation physique à l’école secondaire Central Kings Rural High School
  • Brianna Hiltz, 15 ans, étudiante et partenaire des Sports unifiés
  • André Carrier, 17 ans, athlète des sports unifiés

LE PROJET : Élargir le programme de basketball unifié à Annapolis Valley (Nouvelle-Écosse) pour inclure le soccer.

Lloyd Boutillier, enseignant au secondaire en Nouvelle-Écosse, entraîne en basketball unifié dans son école d’Annapolis Valley depuis cinq ans.

Quand il a eu vent du Sommet mondial sur le leadership jeunesse d’Olympiques spéciaux 2019, qui aura lieu à Abou Dhabi le mois prochain, il a sauté sur l’occasion d’élargir le programme.

Située dans une petite localité, l’école secondaire Central Kings Rural High School n’a jamais eu les moyens d’offrir d’autres sports que le basketball. Grâce au sommet,

Lloyd, Brianna et André projettent d’ajouter le soccer au programme de sports unifiés de l’établissement.

« [Le sport unifié] offre des possibilités fantastiques », affirme Brianna. « J’ai l’impression que bien des gens n’en profitaient pas parce qu’ils ne jouent pas basketball. En ajoutant le soccer, il y aura plus de participants. »

Si Lloyd, Brianna et André espèrent rentrer d’Abou Dhabi armé d’un plan solide pour réaliser leur projet, ils souhaitent aussi apprendre des autres jeunes leaders et des mentors présents. 

« Ce sera vraiment bien de parler avec des gens qui ont fait l’expérience avant nous », se réjouit Lloyd. « On apprendra comment ils s’y sont pris et on rapportera d’autres idées du sommet. »

Roshan Gosal with his Special Olympics B.C. soccer team.
Roshan Gosal (à droite), avec l’équipe de soccer d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique.

L’ÉQUIPE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

LES MEMBRES : 

  • Roshan Gosal, 20 ans, entraîneur d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique
  • Austin Johnston, 22 ans, athlète d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique
  • Wayne Williams, 51 ans, entraîneur d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique et directeur des transports du district scolaire de Chilliwack

LE PROJET : Étendre la campagne visant à éradiquer l’utilisation du mot en « r » en Colombie-Britannique.


Il y a quatre ans, Roshan Gosal, 20 ans, résident d’Abbotsford, a lancé Spread the Word to End the Word, une initiative sociale visant à éradiquer l’utilisation du mot en « r » dans sa collectivité.

En tant qu’entraîneur bénévole d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique, il voyait de ses yeux le mal que ce mot faisait à ses athlètes et amis vivant avec une déficience intellectuelle.

Gosal a lancé sa campagne dans quatre écoles d’Abbotsford et a recueilli 1 500 signatures d’étudiants qui s’engageaient à cesser d’utiliser le mot en « r ».

Aujourd’hui, la campagne se déroule dans 10 écoles d’Abbotsford ainsi qu’à l’Université de Fraser Valley, et les signatures sont tellement nombreuses qu’on n’arrive plus à les calculer.

Avec l’aide du Sommet mondial sur le leadership jeunesse 2019, Gosal et ses coéquipiers veulent étendre la campagne Spread the Word to End the Word à la province entière, dans le but de créer, ultimement, une société dans laquelle il est possible pour les personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle et les autres de participer ensemble à des activités.

« Je pourrais embarquer bien plus que 10 écoles et avoir un plus grand impact », explique Gosal, qui ajoute être impatient de rencontrer des athlètes, des bénévoles et des mentors de partout au monde à l’occasion du sommet. « J’aimerais obtenir un nouvel éclairage sur la meilleure façon de mener ma campagne et d’autres initiatives favorables à la promotion d’Olympiques spéciaux. »

À PROPOS DU SOMMET MONDIAL SUR LE LEADERSHIP JEUNESSE D’OLYMPIQUES SPÉCIAUX 2019

Tenu en marge des Jeux Olympiques spéciaux mondiaux d’été de 2019 à Abou Dhabi, le Sommet mondial sur le leadership jeunesse d’Olympiques spéciaux vise à utiliser l’engagement des jeunes pour bâtir des collectivités inclusives.   

Le sommet rassemblera des jeunes, présentant ou non une déficience intellectuelle, venus de 40 programmes d’Olympiques spéciaux de par le monde.

Les délégations lanceront ensemble les 50 prochaines années d’un mouvement Olympiques spéciaux axé sur les jeunes et dirigés par des jeunes, pour en faire la plateforme d’inclusion la plus puissante au monde.  

L’impact et le leadership des participants ne s’arrêteront pas à leur départ d’Abou Dhabi : leur expérience, leurs points de vue et leur énergie seront essentiels à la réalisation de leurs projets post-sommet.