À l’occasion de la Semaine nationale de la police, qui se déroule du 10 au 16 mai, nous remercions nos 13 577 membres de la Course au flambeau des agents de la paix (CFAP) de partout au Canada en présentant certaines de leurs histoires. Ces agents de la paix canadiens mettent de leur temps personnel au service d’Olympiques spéciaux pour sensibiliser le public et amasser des fonds essentiels. La CFAP est le plus important organisme communautaire de sensibilisation et de collecte de fonds au profit d’Olympiques spéciaux dans le monde. Profitons de cette occasion pour souligner le rôle extraordinaire des agents de la paix dans la vie des athlètes et des familles d’Olympiques spéciaux.

À LA RENCONTRE DE JOANNE WILD, INSPECTRICE AU SERVICE DE POLICE DE VANCOUVER

Inspector Joanne Wild, dressed in her police uniform poses for a photo with Special Olympics BC athlete Nigel.
Inspector Joanne Wild with Special Olympics BC athlete Nigel.

L’inspectrice Joane Wild participe à la Course au flambeau des agents de la paix pour Olympiques spéciaux Colombie-Britannique (CFAP C.-B.) depuis les années 1990 et est membre de son conseil de direction. Elle a travaillé sans relâche pour recueillir des fonds et effectuer de la sensibilisation pour Olympiques spéciaux Colombie-Britannique dans le cadre de nombreuses collectes de fonds et a joué un rôle important dans l’obtention d’appuis pour Olympiques spéciaux d’organismes d’application de la loi de la province.

1.    Quel est votre rôle par rapport à l’application de la loi?

Je suis actuellement l’inspectrice responsable de la Section des enquêtes générales du Service de police de Vancouver (SPV). Cette Section compte 10 groupes (équipes) différents, y compris : le Groupe des crimes contre les biens, le Groupe de surveillance des crimes contre les biens, le Groupe anti-recel et des crimes liés aux automobiles, le Groupe des crimes financiers, le Groupe d’analyse de la criminalité, le Groupe des vols d’identité, le Groupe des récidivistes, le Groupe des fugitifs, le Groupe de la cybercriminalité et le Groupe de la criminalistique numérique.

2.    Qu’aimez-vous de votre travail?

Il y a énormément de choses que j’aime de mon travail, et l’une d’entre elles est les partenaires avec lesquels j’ai travaillé au cours des années, ainsi que les amitiés que nous entretenons depuis. L’autre chose que j’apprécie de mon travail est les possibilités et les expériences que j’ai eues ou auxquelles j’ai été exposée. Je n’aurais jamais participé à la CFAP si je n’avais pas cette carrière, et c’est quelque chose dont je suis reconnaissante chaque jour.

3.    Quel a été le moment fort/préféré de votre carrière?

Lorsque je reviens sur ma carrière de près de 30 ans, les moments dont je me souviens le plus sont lorsque des victimes m’ont remercié de les avoir aidées à traverser un moment difficile. Nous ne recevons pas souvent de remerciements, et ils ne sont pas nécessaires, mais chaque fois que cela arrive, cela renforce la raison pour laquelle j’ai choisi de devenir policière au départ. 
Le cas d’une dame âgée qui était maltraitée par son gendre dans leur maison en est un exemple. J’ai rencontré le gendre, ai mené une enquête sur lui et l’ai arrêté et ai facilité le placement de la femme dans une maison de santé. Lorsque je l’ai visitée la semaine suivante, son sourire et son étreinte ont été révélateurs de l’incidence que nous pouvons avoir, en tant que policiers, sur la vie des gens.

4.    Quand et pourquoi avez-vous commencé à vous impliquer auprès d’Olympiques spéciaux/de la CFAP?

J’ai d’abord participé à l’étape du SPV de la Course au flambeau lorsque j’étais à l’école de police et j’ai pris part à quelques courses subséquentes. Au milieu des années 1990, je me suis engagée davantage.

Ayant pratiqué un éventail de sports différents pendant ma jeunesse, j’étais consciente de combien cela avait été bénéfique pour moi, des amitiés durables que cela m’avait permis de forger et de l’incidence que cela avait eue dans ma vie et il m’a été facile d’accepter. Bien que je ne fusse pas certaine de pouvoir recueillir suffisamment d’argent, savoir que cela aiderait à offrir des possibilités semblables à des personnes ayant une déficience intellectuelle pour qu’elles puissent vivre la joie que le sport procure, comme j’en ai eu la chance (et comme je continue d’avoir), j’étais convaincue que je ferais tout ce que je pourrais pour amasser le plus d’argent possible.

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Inspector Joanne Wild at the Special Olympics World Summer Games Los Angeles 2015.

5.    Quel est votre moment/souvenir préféré par rapport à Olympiques spéciaux/la CFAP?

Il y a eu des événements auxquels j’ai assisté où les applaudissements des athlètes ont masqué toute autre chose qui pouvait se passer, et c’est extraordinaire à vivre. Je suis reconnaissante pour toutes les occasions de représenter ma profession à différents événements et dans différents rôles dont j’ai bénéficié, et elles sont toutes des souvenirs impérissables. Je dirais que certains des points marquants sont :

•    Participer à la remise des médailles/rubans et en présenter lors de compétitions d’athlétisme à Richmond de la fin des années 1990 au début des années 2000.
•    Arriver avec le flambeau en courant/marchant aux cérémonies d’ouverture de différents Jeux en Colombie-Britannique, y compris aux Jeux d’été d’Olympiques spéciaux Canada à Coquitlam en 1997 et aux Jeux d’été d’Olympiques spéciaux Canada à Vancouver en 2014.
•    Participer aux dernières étapes de la Course pour les Jeux d’hiver mondiaux d’Olympiques spéciaux à Pyeongchang en 2013 et les Jeux d’été mondiaux d’Olympiques spéciaux à Los Angeles en 2015, où j’ai rencontré des athlètes de partout dans le monde.

La raison pour laquelle il s’agit de points marquants n’est pas à cause de ce que j’ai fait, mais de ce que j’ai vécu; c’est-à-dire l’excitation, l’énergie, la compétitivité, l’esprit sportif, les « tope là » et les câlins, les sourires des athlètes qui participent, et parce qu’ils sont les véritables héros qui nous inspirent tous à faire de notre mieux chaque jour.

6.    Comment Olympiques spéciaux et la CFAP ont-ils changé votre vie?

Oh wow! C’est une question difficile, car cela a changé ma vie de nombreuses façons, mais je dirais que chaque fois que j’ai la chance de regarder des compétitions, d’interagir avec des athlètes et de lire la joie sur leurs visages, peu importe leur résultat, cela m’inspire à être une meilleure personne et à continuer à les appuyer. Ils sont un groupe formidable à côtoyer, et je peux apprendre de leur approche par rapport à la vie, ainsi que de leur serment et y aspirer.

Le serment des athlètes : Que je sois victorieux, mais si je n’y parviens pas, que je sois courageux dans l’effort. Des mots inspirants.

7.    Pourquoi d’autres agents de la paix devraient-ils participer à la CFAP?

Je peux dire, sans l’ombre d’un doute, que j’ai reçu bien plus que ce que j’ai donné par rapport aux amitiés que j’ai nouées avec des athlètes, à leurs accolades et « tope là », à leur joie de vivre contagieuse, à leur camaraderie, à leur esprit d’équipe, etc.

 

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