Lisa McDermott se qualifie pour les jeux mondiaux malgré un diagnostic de cancer inattendu

Lisa McDermott holds up a kettlebell as she trains at the gym in the lead up to Special Olympics World Games.
Lisa McDermott, quilleuse d’Équipe Olympiques spéciaux Canada.

Lisa McDermott, quilleuse d’Équipe Olympiques spéciaux Canada, visait une présence aux jeux mondiaux depuis qu’elle s’était mise aux quilles, il y a dix ans. Ce n’était pas un diagnostic de cancer qui allait lui faire déclarer forfait.

Après qu’on lui eût diagnostiqué un lymphome de Hodgkin en 2017, Lisa a pris congé de l’entraînement avec son équipe d’Olympiques spéciaux Québec pendant six mois pour subir une chimiothérapie et une radiothérapie. 

« C’est tout une battante : elle était plus brave que moi », admire Claire Lalande, la mère de Lisa. « Elle a une très bonne attitude, très positive, très solide. »

Lisa a repris l’entraînement dès la fin de son traitement, en octobre 2017.

« Elle n’a pas raté grand-chose », dit Claire. « Elle était juste tellement heureuse d’y retourner. »

Lisa before her weight loss.
Lisa, avant elle s’était engagée à perdre du poids.

Quelques mois seulement après la fin du traitement, Lisa prenait part aux jeux provinciaux d’Olympiques spéciaux Québec, puis aux Championnats de quilles d’Olympiques spéciaux Canada à l’Île-du-Prince-Édouard, en mai 2018, où elle se qualifiait pour les Jeux Olympiques spéciaux mondiaux Abou Dhabi 2019.

« C’était un grand pas », dit Lisa de cette qualification. 

La détermination, la jeune femme de 30 ans connaît bien. Avant son cancer, elle s’était engagée à perdre du poids et avait perdu 90 livres en 2015. Elle n’a pas repris une seule livre depuis, en restant fidèle à son régime même durant son traitement contre le cancer.

« Je ne veux pas revenir à l’ancienne moi », confie Lisa, en se rappelant l’époque où elle mangeait de la malbouffe, comme des hamburgers, des frites et des croustilles.

Aujourd’hui, le régime de Lisa est fait de fruits et de légumes, de poulet, de poisson et d’un peu de riz et de pâtes − sans oublier de l’exercice régulier.

Lisa after weight loss.
Lisa, après elle avait perdu 90 livres.

Matt Marshall, l’entraîneur personnel de Lisa à Montréal, raconte que quand l’athlète a commencé à s’entraîner il y a cinq ans, elle se contentait de faire du tapis roulant en regardant un film. « Maintenant, elle est passée à un entraînement beaucoup plus poussé. »

Les séances hebdomadaires de Lisa englobent du cardio, un entraînement par intervalles et l’utilisation d’accessoires variés allant du TRX aux cordes de combat, en passant par les haltères russes.

« Son corps entier s’est transformé et elle a beaucoup amélioré son cardio », se réjouit Marshall. « Nous avons repris l’entraînement dès que son traitement anticancer a pris fin. »

En vue des jeux mondiaux, Lisa joue aux quilles deux fois par semaine et rencontre Marshall tous les jeudis, en plus de s’entraîner de son côté.

« Les grands efforts qu’elle a faits dans le passé lui ont permis de se maintenir », explique Claire. « Je vois une grande différence depuis qu’elle s’entraîne davantage : elle est plus confiante. »

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