À la rencontre de Michael Budden, athlète d’Équipe Canada 2022 d’Olympiques spéciaux

Michael Budden une photo

Après plus de deux ans d’entraînement virtuel, les athlètes et les entraîneurs d’Olympiques spéciaux ont enfin pu se réunir en personne au camp d’entraînement d’Équipe Canada 2022 d’Olympiques spéciaux, tenu la fin de semaine dernière. Ce sont 161 athlètes, entraîneurs et membres du personnel de mission de partout au pays qui ont participé à l’événement, une célébration que chacun attendait depuis longtemps. Parmi les 108 athlètes réunis figurait Michael Budden, de Stephenville, à Terre-Neuve-et-Labrador.

Michael Budden est athlète d’Olympiques spéciaux depuis 2016. Il a remporté plusieurs médailles à des Jeux provinciaux et nationaux et fait actuellement partie d’Équipe Canada d’Olympiques spéciaux en tant que skieur de fond. Il est l’un des deux seuls athlètes de Terre-Neuve-et-Labrador à s’être qualifié pour concourir aux Jeux mondiaux.

À son arrivée au camp d’entraînement, Michael était certainement prêt pour l’évaluation de la condition physique, puisqu’il a réalisé un meilleur temps au test de la planche, maintenant sa position pendant un total de 7 minutes et 40 secondes.

« Au bout de cinq minutes, je commençais à me sentir fatigué, mais j’ai persévéré grâce aux encouragements de l’équipe », explique l’athlète. « Je suis fier de moi, car j’ai réalisé un record personnel. »

Membre d’Équipe Canada d’Olympiques spéciaux pour la première fois, Michael a encore de la difficulté à croire qu’il a réussi à se qualifier à une compétition de niveau mondial, surtout compte tenu de la façon dont sa carrière à Olympiques spéciaux a débuté.

« Je ne connaissais absolument pas Olympiques spéciaux », affirme Michael. « Un jour, on m’a dit qu’il y avait un club Olympiques spéciaux à Stephenville pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. J’ai commencé à participer à des compétitions, sans savoir qu’il y avait aussi des Jeux nationaux. Quand j’ai appris jusqu’où Olympiques spéciaux pouvait me mener, j’ai commencé à m’entraîner et à travailler encore plus fort. Peu de temps après, je participais aux Jeux provinciaux, puis aux Jeux nationaux, et je me suis qualifié pour les Jeux mondiaux. »

Outre les prix et les médailles, Michael souligne que c’est son désir d’améliorer chaque jour sa condition physique qui le motive à concourir.

« Cela me pousse à devenir plus rapide et plus fort », confit-il.

Originaire d’une petite ville de Terre-Neuve-et-Labrador où « les ressources pour les athlètes ayant une déficience intellectuelle sont limitées », Michael s’estime privilégié de faire partie de la famille d’Olympiques spéciaux.

« Olympiques spéciaux donne aux gens comme moi une raison d’être, le sentiment de pouvoir accomplir de grandes choses », ajoute-t-il. « En participant à Olympiques spéciaux, on a l’impression que le monde nous appartient. »

Nous suivrons ton parcours à Olympiques spéciaux avec grand intérêt, Michael!