Marie Powell

Marie-Powell
Marie
Powell

Entraîneuse associée - raquette

Depuis combien de temps faites-vous partie d’Olympiques spéciaux?

Je suis entraîneuse depuis 11 années consécutives, mais 15 années au total. J’ai été entraîneuse d’athlétisme à Olympiques spéciaux pendant mes études universitaires pour remplir les exigences de bénévolat requises dans mon programme. J’ai fait cela pendant 4 ans, puis j’ai pris une pause quand j’ai fondé ma famille, avec l’objectif de recommencer lorsque l’occasion se présenterait. Je suis revenue en 2010, et cela fait maintenant 11 ans que je suis entraîneuse.    

Quel a été votre fait marquant jusqu'à présent au sein du groupe d'entraînement?

J’ai vécu plusieurs moments marquants, alors c’est difficile d’en nommer un seul, car ils sont tous très précieux. Nos rencontres virtuelles sur Zoom m’ont beaucoup marquée, car elles nous ont offert un bon moyen de garder le contact malgré les restrictions liées à la pandémie. Elles apportent quelque chose de plus que les simples appels téléphoniques, car elles nous permettent de nous voir et nous donnent l’impression d’être ensemble. J’ai bien aimé rencontrer toute l’équipe du PEN sur Zoom et faire connaissance avec les membres de l’équipe de raquette sur cette même plateforme. Mes séances Zoom mensuelles avec les quatre athlètes qui m’ont été affectés me tiennent beaucoup à cœur, car elles nous offrent un excellent moyen de créer des liens, de discuter de sujets importants et même de s’entraîner ensemble. Je me sens privilégiée de pouvoir travailler de près avec des athlètes et des entraîneurs locaux aussi dévoués et bienveillants dont l’engagement, la détermination et l’attitude positive sont une source d’inspiration pour tous. Un autre point fort a été d’avoir la possibilité de continuer à entraîner des athlètes de niveau élite, malgré les restrictions liées à la pandémie. Le fait que le PEN ait pu aller de l’avant a apporté quelque chose de positif dans nos vies. Nous avons pu nous concentrer sur le développement des athlètes, mais aussi sur la performance mentale, qui nous a aidés à faire face aux défis que l’isolement et la COVID-19 peuvent présenter. Cela a contribué à nous redonner un sentiment de « normalité » et de confiance et nous a permis de tisser des liens, ce qui s’est avéré bénéfique pour les membres de l’équipe et essentiel pour garder nos athlètes en bonne santé physique et mentale et prêts pour les Jeux.

À quoi avez-vous le plus hâte aux Jeux mondiaux 2022 ?

Il y a tellement de choses qui me viennent à l’esprit, comme l’expérience de voyage avec l’équipe, encourager nos athlètes, discuter avec eux avant et après la compétition, alors qu’ils se préparent à concourir et réfléchissent à leurs performances, et nouer des amitiés durables avec les entraîneurs que j’ai le privilège de côtoyer. Je suis aussi impatiente de découvrir Kazan, de voir tout ce qu’elle a à offrir et d’y créer des souvenirs avec notre équipe canadienne. J’ai hâte de rencontrer les athlètes et les entraîneurs d’autres pays, de discuter avec eux et de m’imprégner du sentiment d’unité et d’inclusion caractéristiques des Jeux mondiaux. De retour au Canada, je pourrai mettre à contribution tout ce que j’aurai appris et vécu pour faire davantage connaître le mouvement d’Olympiques spéciaux au sein de mon programme local et de la collectivité.