Entraîneur un jour, entraîneur toujours : l’engagement de Chris Vanderwel envers Olympiques spéciaux
Chris Vanderwel fait partie de l’équipe dévouée d’Olympiques spéciaux Colombie-Britannique depuis plus de huit ans. Il a commencé son parcours à Richmond, en 2013, puis il a rapidement adopté le rôle d’entraîneur en chef d’athlétisme, animé par une passion pour le sport et l’inclusion. En 2019, Chris a dû prendre la décision déchirante de mettre son parcours d’entraîneur entre parenthèses pour se concentrer sur la réinstallation de sa jeune famille. Il est retourné auprès d’Olympiques spéciaux en 2023 avec une énergie et un dévouement renouvelés.
« J’aimais vraiment mon rôle d’entraîneur et je voulais toujours donner plus que ce que je pouvais le faire. J’ai eu beaucoup de difficulté à prendre cette pause. Nous attendions un deuxième enfant, mon emploi du temps était chargé... je me devais d’accorder la priorité à ma famille », explique Chris. Il a annoncé sa décision à Olympiques spéciaux Colombie-Britannique en promettant que cette pause ne serait que temporaire. Il a renfilé sa casquette d’entraîneur lorsque son épouse lui a suggéré de reprendre son rôle après avoir vu une publication Facebook d’un athlète de sa nouvelle ville de Delta, en Colombie-Britannique, qui était à la recherche d’un·e entraîneur·euse d’athlétisme.
Chris a commencé à s’intéresser à Olympiques spéciaux de façon inattendue, après qu’un ami lui a suggéré d’essayer le rôle d’entraîneur. « Je ne connaissais pas vraiment Olympiques spéciaux avant ce jour, mais mon ami était convaincu que je m’intègrerais bien à l’équipe. Deux semaines plus tard, je devenais entraîneur en chef d’athlétisme. » La philosophie de Chris repose sur l’« entraînement intuitif ». Il surveille de près les besoins uniques de chaque athlète, y compris l’état émotionnel, la condition physique et l’environnement optimal, pour bien y répondre. « Chaque athlète est différent ou différente chaque jour. Je m’efforce de créer une expérience positive tout en aidant les athlètes à se réaliser pleinement. »
L’une des expériences les plus mémorables de Chris a été d’accompagner son équipe aux Jeux d’Olympiques spéciaux Canada 2018, qui ont eu lieu à Antigonish. « Je n’oublierai jamais cette expérience. L’équipe d’entraînement était formidable; nous nous complétions si bien. J’étais responsable des échauffements et j’avais promis d’effectuer tous les exercices avec les athlètes. À la fin de la semaine, j’étais plus flexible et, surtout, plus fatigué que jamais! »


Les athlètes d’Olympiques spéciaux ont eu une incidence profonde sur la vie de Chris. Il explique que son rôle d’entraîneur l’a aussi aidé à sensibiliser le public. « J’ai organisé différents événements, dont un match de basketball entre des membres de la collectivité et des athlètes d’Olympiques spéciaux. Ces rendez-vous me donnent l’occasion de montrer aux autres ma passion pour Olympiques spéciaux et le pouvoir de l’inclusion par le sport. » Il est toujours ému de constater à quel point les athlètes se soucient de leurs camarades et tiennent à lui. « Malgré déjà plusieurs années, je ressens encore une vague d’émotions chaque fois que je revois mes athlètes de Richmond. »
Chris a pu compter sur le soutien de sa famille tout au long de son parcours d’entraîneur. Son épouse Kiri et leurs enfants, Finley et Lila, l’ont accompagné à de nombreux événements pour l’encourager et encourager ses athlètes. « Mon épouse a fait preuve de beaucoup de patience chaque fois que je devais m’absenter pour aller soutenir des groupes et des collectivités formidables », souligne Chris. En effet, Kiri était enceinte de Finley lors du camp d’entraînement d’Équipe Colombie-Britannique en 2018, la date d’accouchement étant prévue à peine deux jours après celui-ci. Et leur bébé n’avait que sept mois lorsque Chris a participé aux Jeux nationaux cette même année. Six ans plus tard, l’esprit d’Olympiques spéciaux fait partie intégrante du quotidien de Finley et de sa sœur Lila.
En réfléchissant à son expérience en tant qu’entraîneur, Chris nous a livré un message simple, mais puissant : « Je ne regrette pas de m’être joint à l’équipe. Ces athlètes sont si sympathiques et se soucient profondément de leurs camarades. Mon rôle d’entraîneur m’a beaucoup appris sur l’inclusion et me permet aujourd’hui de sensibiliser les autres à l’importance de la diversité dans le milieu du sport. »