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Dépression

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de la Faculté des sciences de la santé de l'Université Ontario Tech a examiné l'état dépressif de plus de 51 000 jeunes adultes atteints de déficiences intellectuelles et développementales en Ontario entre 1995 et 2015.

Cette étude à long terme, menée auprès de la population, a été dirigée par la Dre Meghann Lloyd, de la Faculté des sciences de la santé de l'Université Ontario Tech, est révolutionnaire en ce qu'elle démontre une relation importante entre l'activité physique inclusive et le taux de dépression.

L'étude, qui utilise une modélisation statistique des données d'inscription aux Olympiques spéciaux et des données administratives sur la santé détenues par l'ICES, a divisé les sujets en deux catégories : ceux qui avaient participé aux Olympiques spéciaux et ceux qui n'y avaient pas participé. Les taux de diagnostic de dépression dans chaque groupe ont été calculés et comparés sur une période de 20 ans, ce qui a révélé des résultats significatifs :

Les participants aux Olympiques spéciaux étaient 49 % moins susceptibles de développer une dépression que les non-participants.
Sur une période allant jusqu'à 20 ans, le risque de dépression était de 9,49 pour 1 000 personnes-années chez les participants aux Olympiques spéciaux, contre 19,98 pour 1 000 personnes-années chez les non-participants.
L'âge, le sexe, le type de communauté (rurale ou urbaine), le niveau de richesse et la morbidité des individus n'ont pas influencé les résultats de l'étude.
Ces résultats sont très encourageants pour l'équipe. Cette étude fournit des preuves solides que la participation aux Olympiques spéciaux a un impact positif sur la santé mentale, ce qui signifie que les programmes d'activité physique communautaires, comme les Olympiques spéciaux, peuvent constituer une excellente prescription sociale que les prestataires de soins de santé et les travailleurs sociaux peuvent utiliser pour aider les jeunes adultes atteints de déficience intellectuelle à améliorer leur santé mentale et leur bien-être.
Dr Meghann Lloyd, auteure principale et chercheuse à la Faculté des sciences de la santé de l'Université technologique de l'Ontario.

Il a été démontré que les jeunes adultes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du développement sont plus susceptibles de souffrir de dépression que leurs pairs sans déficience intellectuelle ou trouble du développement, et qu'ils ont tendance à avoir, en moyenne, un niveau d'activité physique plus faible. Les Olympiques spéciaux offrent aux jeunes adultes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du développement une occasion unique d'améliorer leur activité physique tout en développant leurs aptitudes sociales et en nouant des amitiés. En comparant le taux de dépression chez les jeunes adultes participant aux Olympiques spéciaux et atteints d'une déficience intellectuelle ou développementale à celui des non-participants atteints d'une déficience intellectuelle ou développementale, la nouvelle étude a conclu que les participants aux Olympiques spéciaux atteints d'une déficience intellectuelle ou développementale présentaient un taux de dépression significativement plus faible que les personnes atteintes d'une déficience intellectuelle ou développementale qui ne