Réflexions d’un entraîneur sur son « expérience émouvante » aux Jeux mondiaux

George Maclagan walks off the Powerlifting stage with athlete Christine Sullivan as she high fives judges.
George Maclagan walks off the Powerlifting stage with athlete Christine Sullivan as she high fives judges.

L’entraîneur de dynamophilie d’Équipe Olympiques spéciaux Canada 2019, George Maclagan de Campbell River, en Colombie-Britannique, nous a généreusement livré ses réflexions lors de son voyage de retour des Jeux mondiaux d’été 2019 d’Olympiques spéciaux.

De temps à autre, il vous arrive de vivre toute une vie en l’espace d’une semaine. 

C’est le cas pour moi aujourd’hui alors que j’attends de rentrer chez moi après avoir fait partie de l’Équipe Olympiques spéciaux Canada aux Jeux mondiaux de 2019 à Abou Dhabi. 

J’ai vécu tant de moments marquants depuis mon départ de Campbell River, le 7 mars dernier. Les athlètes, les entraîneurs et le personnel de mission se sont tous unis pour représenter le Canada sur la scène internationale, et ils l’ont fait avec brio. 

En tant que Canadien, je ne pourrais être plus fier d’arborer le rouge et le blanc. Les Émirats arabes unis sont peuplés de gens merveilleux et très instruits provenant des quatre coins du monde, des gens qui sont venus nous raconter leurs histoires à propos du Canada et des Canadiens et nous exprimer leur plaisir à venir nous encourager. 

Échanger des connaissances et des pratiques exemplaires avec des entraîneurs de dynamophilie du monde entier pour tirer le meilleur des athlètes d’Olympiques spéciaux a été pour moi une expérience émouvante. 

Collaborer dans le but d’améliorer la compétition, malgré l’absence d’une langue commune, et constater la joie de l’athlète qui remporte une victoire, c’est là la force du mouvement mondial d’Olympiques spéciaux. 

Comment ne pas donner une accolade, ne pas verser une larme ou ne pas être ému en voyant le sport faire tomber les murs de l’ignorance et de la peur. 

Pour voir vous-même le vrai pouvoir du sport et de l’inclusion, regardez cette vidéo de l’équipe féminine saoudienne de basket-ball

Pour constater l’impact que peut avoir Olympiques spéciaux sur toute une famille, parlez à « Yukon » Shirley Chua et écoutez-la raconter l’histoire sur son fils Ernest. 

Pour constater comment un athlète peut changer la vie d’un entraîneur, parlez-moi de n’importe quel dynamophile d’Équipe Canada : Josée Séguin, Christine Sullivan, Paul Perrault, André Goulet, et Michael Bandler. Ce sont des athlètes incroyables, mais plus que tout des personnes extraordinaires qui améliorent ma vie en me permettant de faire partie de la leur, même pour une si courte période.

Sous la direction de Mike Greek, Serge Boulianne, Kendra Isaak et Sharon Bollenbach, les athlètes, les entraîneurs et le personnel de mission d’Olympiques spéciaux ont laissé leur marque sur le monde entier et ont vécu toute une vie en seulement sept jours. 

Les paroles me manquent, et je ne peux que vous dire merci.