Le défi de Connor : Comment Olympiques spéciaux fait gagner en confiance, en sport comme dans la vie

Connor Bissett affronte l’adversité depuis son diagnostic d’autisme à l’âge de deux ans.

Âgé aujourd’hui de 18 ans, le nageur d’Olympiques spéciaux Alberta renverse bien des obstacles et des stéréotypes, non seulement en remportant des médailles d’or et en se qualifiant pour des compétitions nationales, mais en relevant des défis à l’extérieur de la piscine – comme voyager et inviter une jeune fille à l’accompagner au bal des finissants.

Connor a fait ses débuts chez Olympiques spéciaux à 13 ans. À l’époque, il en arrachait sur le plan social.

« Il n’était pas très bavard », confie sa mère, Margo, entraîneuse en natation pour Olympiques spéciaux. « Il ne regardait pas les entraîneurs dans les yeux, il évitait le regard des gens; il était vraiment timide. »

Depuis sept ans, Margo observe son fils gagner en confiance comme nageur. Après s’être exercé aux mouvements fondamentaux avec des jeunes de son âge, au début, il est passé au niveau élite, s’entraînant à l’aide de parachutes et de barils lestés pour augmenter sa force dans l’eau. 

Grâce à sa détermination, Connor a raflé des médailles d’or et s’est qualifié pour les Jeux d’été d’Olympiques spéciaux Canada 2018 à Antigonish, du 31 juillet au 4 août, où il espère se qualifier en vue des Jeux Olympiques spéciaux mondiaux d’été de 2019 à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, en mars prochain.

Connor Bissett

Mais encore plus que pour les exploits sportifs de son fils, Margo est reconnaissante à Olympiques spéciaux de la confiance que le mouvement a donnée à celui-ci à l’extérieur de la piscine, dans sa vie de tous les jours. 

« Il est tout simplement sorti de sa coquille, se réjouit-elle. Il est très sociable, il est drôle, il communique véritablement avec ses entraîneurs. Ils peuvent avoir de vrais échanges. En tant que parent, ça représente beaucoup pour moi de le regarder grandir  
comme personne chaque fois qu’il va à un entraînement ou à une compétition. »

Connor a aussi noué des amitiés durables, non seulement en Alberta et à la grandeur du Canada, mais partout au monde.

« Il mène une belle vie, dit Margo. Il est heureux, il est ouvert. Ça a tout simplement changer sa personnalité de savoir qu’un tas de personnes l’aiment. »

Connor et Margo
Connor et Margo.

Margo trouve également important qu’il n’y ait pas de limite d’âge pour participer aux programmes d’Olympiques spéciaux.

« Il a 18 ans, maintenant, et il pourra continuer jusqu’à 70 ans s’il le veut, explique-t-elle. C’est ce que les gens ont besoin de savoir. »

Il y a bien d’autres histoires de réussite comme celle de Connor dans les rangs d’Olympiques spéciaux Canada.

Les personnes qui présentent une déficience intellectuelle affrontent des défis grands et petits tous les jours de leur vie, des défis que la plupart des gens n’auront jamais à relever. 

Olympiques spéciaux aide à bâtir la confiance nécessaire pour accepter ces défis, en sport comme dans la vie. Ce faisant, le mouvement permet aux Canadiens qui présentent une déficience intellectuelle de réaliser leur plein potentiel.

Peu importe l’exploit à réaliser, Connor, comme les 45 000 athlètes d’Olympiques spéciaux répondent : Défi accepté.
Soutenez les enfants, les jeunes et les adultes comme Connor en faisant un don à Olympiques spéciaux aujourd’hui même.

« Ça aide tout le monde, affirme Margo. Ça aide les personnes comme Connor à mener une vie heureuse et en santé. Elles peuvent sortir davantage et elles ne sont pas laissées à elles-mêmes. »

 

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